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Viande avariée en Chine : déjà 6 interpellations, l’enquête suit son cours

La Chine avait promis de faire toute la lumière sur le scandale sanitaire qui avait touché une usine de traitement de la viande à Shanghaï et éclaboussé les fast-foods, c'est chose faite.

Viande avariée en Chine : déjà 6 interpellations, l’enquête suit son cours
Déjà 6 interpellations dans l’enquête menée par la Chine sur la viande avariée retrouvée dans son usine OSI de Shanghaï.

La police chinoise a placé en état d’arrestation six employés d’une filiale du fournisseur de viande américain, OSI Group, dans le cadre de l’enquête autour de la viande avariée fournie aux fast-foods locaux.

Le 24 juillet dernier, Agro-media vous relatait le scandale sanitaire d’ampleur qui touchait alors la Chine, après la découverte de viande périmée, mélangée à de la viande fraîche, retrouvée en tonnes dans une usine de Shanghaï et dans les stocks de livraison destinés à de grands noms de la restauration rapide.

Un scandale sanitaire sans précédent

A la mi-juillet, les autorités chinoises avaient dû faire face à un scandale alimentaire sans précédent en découvrant une usine de traitement de la viande à Shanghai qui fournissait à de grandes chaînes de restauration comme McDonald’s, Burger King, KFC ou Pizza Hut, de la viande avariée.

L’information, qui a fait l’effet d’une bombe, avait été révélée par un reportage télévisé, filmé en caméra cachée, et tourné au cœur du site industriel du fournisseur américain OSI Group à Shanghaï. D’entrée, les autorités de contrôle avaient promis des sanctions exemplaires et lancé une enquête d’ampleur.

Des sanctions pour l’exemple

La police chinoise n’a pas chômé et un mois après le scandale de la viande avariée, elle a déjà placé en état d’arrestation six employés d’une filiale du fournisseur de viande américain, OSI Group.

« OSI Group confirme que six employés de Shanghai Husi ont été arrêtés par les autorités », a déclaré la société basée dans un communiqué transmis à Reuters. Bien décidée « à faire toute la lumière sur cette affaire », le Parquet populaire municipal de Shanghai (PPMS) a d’ores et déjà annoncé qu’il continuerait à mener l’enquête et OSI Group, promet, elle, de coopérer pleinement avec les autorités. La société déjà salie dans cette affaire veut montrer patte blanche… pour ne pas perdre trop de clients.

ParLa rédaction
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