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Les objets connectés investissent la logistique

Lunettes connectées, drones, big data... les objets connectés et le numérique ont vocation à optimiser la logistique.

Les objets connectés investissent la logistique
Les lunettes connectées de Generix Group visent à fluidifier le travail en entrepôt pour les préparateurs de commandes.

Les objets connectés bouleversent l’ensemble des secteurs. La logistique et la manutention ne font pas exception à la règle. Ils permettent par ailleurs une réelle optimisation de la logistique. D’une part, ils rendent le système de traçabilité des industriels et des acteurs de la logistique plus fluide et performant. Ils permettent également d’avoir une visibilité en temps réel des flux réduisant ainsi les temps non-productifs et les risques d’erreur. Ils peuvent également renforcer la standardisation des processus et leur sécurité.

Objets connectés : des lunettes pour se repérer dans les entrepôts

Parmi les exemples les plus significatifs, on trouve les lunettes connectées (fonctionnant grâce à la réalité augmentée), enrichies d’applications de logistiques industrielles.Elles sont très utiles dans les entrepôts, car elles permettent de relier les systèmes de gestion des entrepôts (WMS) aux opérateurs en affichant des informations tout au long de leur parcours, de sorte qu’il est bien plus facile de s’y retrouver dans les méandres des entrepôts. Résultat, la productivité des opérateurs est accrue. L’éditeur de logiciels collaboratifs Generix Group a lancé de telles lunettes l’an passé.

En pratique, elles permettent de guider l’opérateur au bon endroit dans l’entrepôt, de lui indiquer les bonnes quantités à prélever ou déposer. Cela permet à l’opérateur d’avoir les mains libres. A terme, l’application pourra permettre de gérer les process d’entrées et de sorties de stock, les inventaires mais aussi le contrôle qualité.

Logistique : un drone pour faciliter les inventaires

Autre innovation majeure dans le domaine de la logistique : les drones d’intérieur. Ces derniers doivent permettre d’automatiser les inventaires. Hardis a d’ailleurs été récompensé pour son drone Eyesee lors du dernier salon de la Semaine Internationale du Transport et de la Logistique (SITL). Il a été désigné « coup de cœur » du jury. Avec un système informatique embarqué relié au WMS de l’entrepôt, Eyesee permet de réaliser le contrôle des stocks et les inventaires. Équipé de systèmes vidéo, photographique et/ou de lecteurs code-barres et RFID, le drone se déplace dans l’entrepôt grâce à un dispositif de navigation (manuel, guidé ou automatique). Plus besoin de nacelles ou de chariots pour descendre et compter les produits.

« L’Eyesee de Hardis est tout d’abord une innovation technique puisque rien de comparable n’existait à ce jour sur le marché pour contrôler les stocks et faire les inventaires. C’est aussi et surtout une innovation utile répondant à une réelle contrainte opérationnelle que connaissent tous les industriels, distributeurs et prestataires : la conduite d’inventaires en entrepôt à l’aide de nacelles », a indiqué Gaël Prigent, directeur supply chain de France Boissons.

Les Big Data pour anticiper les commandes

Le recours aux Big Data se développe également dans le domaine de la logistique. DHL a par exemple mis au point le système Parcel Volume Predilection (PVP), qui vise à optimiser l’adéquation entre charge et capacité en exploitant des volumes de données très importants issus de sources diverses. Il croise l’historique de capacité et d’utilisation des ressources avec des données liées à la saisonnalité du transport ou encore les prévisions de croissance régionales par secteur et doit ainsi permettre de prédire la demande. Des prévisions qui sont ensuite utilisées afin d’organiser la main-d’œuvre entre les différents entrepôts et/ou sites de distribution pour éviter les goulots d’étranglement dans la chaîne logistique.

ParLa rédaction
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