Relance de l’apprentissage dans l’agroalimentaire
Lors de la réunion entre le gouvernement et les partenaires sociaux afin de concevoir un plan de soutien pour l’emploi en France face à la crise économique, la Ministre du Travail a évoqué les mesures qui seront prises concernant l’apprentissage. L’Association Nationale des Industries Alimentaires et la Coopération Agricole se félicitent du soutien apporté par le gouvernement à l’emploi …

Lors de la réunion entre le gouvernement et les partenaires sociaux afin de concevoir un plan de soutien pour l’emploi en France face à la crise économique, la Ministre du Travail a évoqué les mesures qui seront prises concernant l’apprentissage. L’Association Nationale des Industries Alimentaires et la Coopération Agricole se félicitent du soutien apporté par le gouvernement à l’emploi des jeunes et plus spécifiquement à la filière de l’apprentissage. De son côté, l’Association Nationale des Apprentis de France salue le fort soutien économique annoncé, appuyant les entreprises dans le recrutement d’apprentis. Les mesures ne prennent cependant pas en compte l’ensemble des enjeux, dont la sécurisation des parcours estime-t-elle.
«Dans le contexte économique actuel très dégradé qui fait craindre un chômage massif chez les jeunes, la promotion de l’apprentissage et le maintien des jeunes engagés dans cette filière est indispensable», explique l’ANIA. «Pour les entreprises de l’alimentation, qui ont permis à ce jour à 10 000 apprentis de poursuivre leur formation tout en étant acteur de la continuité alimentaire pendant la période de crise sanitaire, l’apprentissage doit continuer à constituer un facteur d’intégration et de formation professionnelle dans la filière agroalimentaire. Les annonces du gouvernement devraient permettre de sécuriser le recrutement des apprentis et de générer de nouvelles embauches essentielles à la reprise d’activité dans le secteur».
L’apprentissage, le moyen le plus adapté de relancer les entreprises
Ainsi, l’Association Nationale des Industries Alimentaires et la Coopération Agricole saluent les mesures relatives à l’augmentation de l’aide à l’embauche d’un apprenti qui est portée entre 5000 et 8000 € pour la préparation d’un diplôme allant jusqu’à la licence professionnelle, pour les entreprises de moins de 250 salariés sans condition, et pour celles de plus de 250 salariés dépassant le quota de 5% d’alternants en 2021. L’entrée en CFA sans attendre l’accord ferme d’une entreprise d’accueil avec la garantie d’être aidé durant les 6 premiers pour la trouver. «Cette mesure nous semble être de nature à favoriser l’entrée des jeunes en alternance pour la prochaine rentrée scolaire. Avec près de 430000 salariés et plus de 15 000 postes à pourvoir chaque année, l’industrie agroalimentaire est le premier employeur industriel du pays. Il est un secteur qui, par excellence, permet de décrocher facilement un premier emploi à l’issue de la formation». Pour Richard Girardot, Président de l’ANIA, «nos métiers de l’alimentation sortent d’une période extrêmement agitée à la fois en termes économique, social et de sécurité. L’apprentissage est très probablement le moyen le plus adapté de relancer avec un regard nouveau les entreprises de l’alimentation aux quatre coins du territoire français et l’alimentation elle-même ».
Pour Dominique Charge, Président de LCA, «pour proposer aux consommateurs des produits toujours plus sains, sûrs et durables, les entreprises de l’alimentation auront besoin des meilleures compétences et du savoir-faire des jeunes générations. L’apprentissage est une voie d’excellence dans laquelle nos entreprises sont déjà engagées. Nous devons poursuivre cette dynamique pour la développer partout sur les territoires et offrir à notre secteur les meilleurs talents pour poursuivre les transitions écologiques et numériques sur l’ensemble de la chaîne alimentaire».
Pour mener à bien le développement de l’apprentissage et de l’emploi des jeunes dans la filière agroalimentaire, il a été acté la mise en place d’un groupe de travail au sein du bureau social du Contrat stratégique de filière alimentaire (CSFA). Ce groupe de travail qui réunira l’ensemble des partenaires sociaux sera naturellement mené en concertation avec OCAPIAT, l’opérateur de compétences du secteur et en partenariat avec l’ensemble des acteurs de l’apprentissage au sein de la filière.
Pour l’ANAF, cependant, «l’extension de la durée de la période pour trouver une entreprise décale le problème. La difficulté pour un jeune à décrocher un contrat d’apprentissage est une réalité préexistante au contexte actuel. L’extension de la durée de trois à six mois pour trouver une entreprise est trop faible. L’échéance de six mois pour décrocher un contrat d’apprentissage ne poussera pas les jeunes à s’engager dans cette voie».

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